Au piano

Nous étions le lundi 17 février. C'était un moment où Ielena avait un temps libre et malgré le beau soleil dehors, la jeune russe était à l'intérieur. Elle avait une idée fixe: jouer longuement du piano, tant qu'elle le pouvait. Ayant déjà découvert la "salle sur demande" aussi nommée "salle va-et-vient" auparavant, elle se dirigea vers ce lieu du château. Elle passa trois fois devant la tapisserie, comme il le fallait pour faire apparaître la porte d'entrée. En même temps, elle pensait à ce qu'elle désirait trouver: une salle de musique, avec un bon piano de concert.
Alionouchka entra dans une pièce claire, avenante. Sur les murs de la salle spacieuse et bien éclairée se trouvaient des étagères remplies de partitions et de livres sur la musique. Des images étaient également affichées, représentant la Russie ou de grands ballets russes. Manifestement, l'envie de Ielena de voir ces images était très forte...

Mais, le plus intéressant, c'était le plein centre de la pièce où trônait un magnifique piano de concert à queue, aussi noir que de l'encre. La jeune russe s'approcha de ce splendide instrument et posa doucement les doigts sur les touches. Un vrai bonheur! Ce piano semblait avoir été fait sur mesure pour elle. Alionouchka commença par jouer son air préféré, "La lettre à Elise" de Ludwig Van Beethoven. C'était un morceau qu'elle maîtrisait à la perfection, depuis nombreuses années déjà et qu'elle avait un don pour jouer avec sentiments. Cette fois-là ne fit pas exception à la règle. Pour dire vrai, elle le joua mieux que jamais, semblant se fondre avec l'instrument et la musique pour ne former plus qu'un avec eux. Son interprétation n'en était que plus belle. Elle enchaîna avec un nocturne de Chopin. Encore un morceau qu'elle jouait bien, quoiqu'elle pût sans doute encore améliorer sa technique dessus.
Puis, elle joua un morceau du "lac des cygnes" de Tchaïkovsky, la dernière scène de l'acte I. Tandis qu'elle jouait, on pouvait parfaitement imaginer les cygnes dansant... Ses doigts volant sur le clavier, Ielena donnait vie à la musique, à l'histoire de cette jeune femme transformée en cygne par une méchante sorcière... Totalement prise par sa musique, la jeune russe ne s'aperçut pas qu'elle avait désormais un public.

Invité

Mallory ayant finit son entrainement de quidditch passa par sa salle commune puis alla dans la salle de bain des préfets pour prendre un bon bain. Au sortir de celui ci le jeune prefet voulait un endroit calme pour écouter de la musique tranquillement. Particulièrement fan de musique classique, il aurait donné n'importe quoi pour que le fantôme de Beethoven soit dans se château pour lui jouer ses mélodie ou encore Mozart pour ses splendide symphonie.
Mallory passa devant un mur et s'aperçut qu'une porte se dessinait dans la pierre. Intriguait par cette nouveauté. Le jeune homme entra et découvrit à l'intérieur de cette pièce un piano a queue d'une élégance et d'une raffinerie sans égale. A ces oreille alors arrivèrent résonnèrent ainsi plusieurs mélodie qu'il connaissait bien pour les avoir aussi travaillée

Dans sa jeunesse, Mallory avait fait 6 ans de piano mais dés son entrée à Poudlard le jeune homme dut stopper ses loisirs. Lorsqu'il venait chez lui en vacance il pouvait caresser les touches de son vieux piano délabré qu'il prenait soin de garder en état. Son père lui racontait qu'il appartenait au grand père de son grand père, autant vous dire que des doigts avait glissé sur celui ci de générations en génération. Cependant la musique avait du sauter une génération...Son père n'était pas capable de toucher un piano sans faire une bêtise. A croire que le piano était magique lui même et qu'il ne l'aimait pas car chaque fois que son père touchait une note, le piano se désaccordait...

La musique changea pour laisser place au "lac des cygnes". Mallory qui était assis sur une pile de partition ne pouvait que contempler avec qu'elle aisance la jeune fille pratiquait de cet instrument. Une fois que la jeune fille eut terminé sa mélodie, elle se reposa les doigts et Mallory en profita pour applaudir la prodigieuse pianiste.

-Je ne savais pas que nous avions de tel prodige à Poudlard.

[Désolée pour le temps de réponse et pour la longueur relativement courte]

Ielena s'était laissée portée par cet air du "lac des cygnes" qu'elle aimait tant. Elle n'avait même pas réalisé qu'elle était arrivée à la fin du morceau, tant elle était "ailleurs", que déjà la dernière note s'évanouissait dans les airs, laissant la place aux applaudissements de Mallory. Applaudissements qui touchèrent certes la jeune russe, mais la gênèrent aussi: c'est qu'elle n'était pas habituée à de tels compliments. Elle aimait la musique, le piano, certes, c'était là indéniable, elle jouait de tout son cœur, c'était certain, mais de là à dire qu'elle était un prodige...! C'était là une grosse exagération à ses yeux. Elle travaillait beaucoup, faisait de son mieux pour être au summum de son niveau, pour bien jouer, mais elle n'estimait certainement pas être une joueuse hors pair.

"Je... merci... Mais, tu exagères, non?" répondit-elle, avec son fort accent russe. On sentait dans sa voix sa gêne. Si elle ne rougissait pas, sa gêne était pourtant presque palpable, tant elle était timide, n'aimait pas être le centre de l'attention et tant elle estimait ne pas être une si grande pianiste que ça, malgré le travail important qu'elle fournissait en la matière depuis plusieurs années.