Le choix (Aïna)

Tilia avait envoyer un hiboux à Aïna lui demandant de la rejoindre dans les toilettes des filles. Elle devait lui dire ce qui avait été dit avec Vassilli, elle se mit à pleurer, cela ne l'avait jamais déranger de le faire avec ses ex's mais avec Aïna, c'était différent, elle ne voulait pas la laisser, elle l'aimait réellement, elle en était sur et certaine, elle observait la porte, attendant, redoutant son ouverture.

Elle ne savait pas comment le tourner, si elle commencait par lui dire ce qu'elle ressentait pour l'autre belle demoiselle avant de relater la discution, elle ne savait pas quoi dire, pas qhuoi faire.

Tilia la regarda rentrer et puis se jetta dans ses bras pleurant de plus belle. Elle ne savait plus quoi faire.

- Je me suis encore disputée avec Vassili, mais je peux pas vivre sans lui comme sans toi, depuis que je t'ai vue, mon bonheur n'existe pas et tout les deux me demander un choix... Un choix impossible... totalement... mais pourtant, je vais devoir faire souffrir l'un de vous... Je veux pas.

Elle pleura de plus belle, elle n'arrive pas à lui dire qu'elle avait dit à Vassili qu'elle resterait avec lui juste pour le contredire alors qu'elle n'avait pas encore choisi. Elle pleurait, elle n'arrivait pas à lui dire, Aïna ne lui avait jamais fait mal, il n'y avait pas encore de dispute entre les deux... enfin d'un coté, c'était un peu normal....

Aïna fut un peu surprise de voir Tilia se jeter dans ses bras mais elle l'accueillit sans rien dire. Elle que la jeune fille parle d'elle-même, lui caressant doucement les cheveux pour la calmer. Elle lui parla de Vassili et Aïna ferma un instant les yeux. La situation en elle-même faisait déjà souffrir tout le monde, aussi bien Tilia, Vassili, qu'Aïna. Elle prit la Russe par les épaules et la fit quitter ses bras. Elle la regarda dans les yeux.

-Calme-toi Tilia... Respire, ok?

La jeune fille caressa la joue de la Gryffondor en lui souriant, essayant de la rassurer.

-Et maintenant... Dis-moi de quoi voulais-tu me parler? Je ne pense pas que tu m'ais fais venir juste pour me dire que tu t'étais disputée avec Vassili. Ni même juste de la situation actuelle. Qui y'a-t-il d'autre?

Aïna commençat à appréhender. S'ils s'étaient diputés cela signifiait que pour se réconcilier... Aïna ignorait si le petit amie de Tilia aurait pu faire ça, faire du chantage à Tilia ou trouver un moyen pour que... Mais ça lui faisait peur. Néanmoins elle restait calme, il y avait déjà assez de Tilia comme angoisée alors si elle s'y mettait aussi...

Tilia baissa la tête, elle devait lui dire mais elle y arrivait pas... elle ne pouvait pas dire qu'elle l'avait plaqué... ni que c'était fini, Aïna n'était pas idiote. Elle se mordit la lévre.

- Je voulais te voir, je voulais être sur de t'aimer et maintenant que je le sais, la situation est encore plus compliquée. Parce que tu es mon bonheur mais il est ma vie. Quand il a été déclarer mort, je me suis laisser aller, je voulais mourir mais quand je me dit que si je me sépare de toi, j'ai ... plus envie de rire, plus de chanter... Aïna, j'ai besoin de vous deux et vous m'imposer une choix que je ne peux faire mais que vous ne pouvez pas faire non plus. S'il s'agissait de deux hommes mais ... tu es une femme et lui d'un homme. J'ai besoin de toi, de ça ...

Elle s'avança vers Aïna et placa ses mains sur ses hanches puis les descendit les remonta et vint quémander ses lèvres.

Aïna ne savait pas vraiment quoi faire... Elle voulait rester auprès de Tilia, mais d'un autre côté elle avait conscience que ça pouvait la laisser complètement... détruite. Du coup sa partie rationnelle commençait à prendre le dessus. On pouvait vivre sans être heureux, mais on ne pouvait pas être heureux mort. Les gens, leurs rêves... Ils peuvent vivre sans, on peut les piétiner sans que jamais ils ne se plaignent. Il n'y a pas besoin de bonheur pour qu'il y ait de la vie. Aïna embrassa Tilia, brièvement, avant de se reculer, baissant la tête.

-Tu dis qu'on ne peux pas choisir pour toi... Je ne suis pas d'accord. Pour ça il suffit que l'un de nous deux t'abandonne à l'autre, abandonne ce combat qui nous laissera tous les trois désespérés probablement.

Aïna avait saisit les mains de Tilia entre les siennes pour ne pas céder. Elle les lâcha et laissa tomber ses bras le long de son corps pour regarder la Russe dans les yeux.

-Je t'aime Tilia, mais je n'ai pas le courage nécessaire pour m'engager dans un combat dont j'ignore l'issue.

Après avoir dit ça la Serdaigle tourna le dos à la Gryffondor. Elle avait l'horrible impression que quelque chose venait de se briser en elle et elle préféra partir avant de pleurer.

Tilia senti partir Aïna, elle le senti à son baiser. Elle ne pouvait pas la laisser partir, non, elle ne se sentait pas capable de remonter la pente. Elle ne pouvait pas, alors qu'Aïna se retournait, elle alla lui prendre le poignet, la rattraper. Elle planta ses yeux dans les siens.

- A vouloir choisir pour moi, à vous détruire pour laisser l'autre, pour croire qu'il s'agit de mon bonheur... vous me rendez encore plus malheureuse. J'ai besoin de toi Aïna, de ta présence, de ton amour pour avoir la force de me battre, de ne pas vouloir que survivre, tout comme j'ai besoin de lui pour vivre, pour me donner l'envie de continuer, il est mon passé, il est un amour longtemps caché... je l'aime oui, je t'aime oui mais de la même maniére, vous representez tous les deux quelques choses pour moi. On m'annoncerais ta mort, je suis certaine que je réagirais de la même maniére que pour lui. Je hurlerais, je tabasserais les médecins, ils en faudrait 5 pour me maintenir, je hairais le médecin qui n'as pas pu te sauver, je hurlerais, je crierais, personne ne pourra me calmer... Aïna, ne me laisse pas je t'en prie, j'ai besoin de toi, j'aurais besoin de toi ...

Tilia venait de dire pour la premiere fois de sa vie que ce qui c'était passé aprés l'annonce de la mort, la raison pour laquelle on l'avait attacher à son lit et endormie. Elle avait piquer une véritable crise de démance voulant voir une derniére fois Vassili mais les médecins l'en avait empecher et la crise n'avait été que plus belle. Elle avait même manquer de faire exploser sa magie.

La jeune fille était suppliante, elle refusait de se séparer des deux personnes qui faisait maintenant partie de sa vie. Arrivées comme ça par un coup du destin, qui bien cruel, avait laisser la chimie s'operer.

Aïna fut forcé par Tilia de se retourner et de la regarder dans les yeux. Elle arrivait à peine à soutenir son regard, elle savait parfaitement que la décision qu'elle venait de prendre sur un coup de tête risquait de voler en éclat si elle restait trop longtemps là. Elle écouta quand même ce qu'avait à dire la russe. Elle ne pouvait pas savoir ce qu'avait ressentie vraiment Tilia en perdant Vassili mais en l'entendant parler comme ça... Le doute envahit à nouveau la jeune fille. Aïna se dégagea doucement de la prise de la Gryffondor.

-Tilia... Notre relation est... Comment dire... Elle est trop soudaine. Qui te dit que dans deux jours tu m'aimera encore? Tu as dit toi-même que Vassili avait changé ces tems-ci et que ces changement te perturbaient. Au final n'es-tu pas venue vers moi pour compenser ta perte de repère?

Les mots qui sortaient des lèvres d'Aïna étaient blessant pour les deux jeunes filles. Mais elle serra les dents et afficha un masque d'impassibilité sur son visage.

-Qui te dit que moi je t'aimerais encore? Peut-être était-ce juste une phase, l'envie de tenter l'expérience...

Aïna n'aimait pas mentir dans le principe et là c'était exactement ce qu'elle était en train de faire de façon détourné, en passant par des suppositions. Et doucement elle était en train d'emmener l'esprit de Tilia sur une supposition horrible, un mensonge affreux qu'en temps normal jamais Aïna n'aurait proféré.

-Si tu n'as toujours pas compris où je voulais en venir je vais te le dire... Pourquoi j'abandonne si facilement. Je voulais juste voir comment s'était de l'autre côté, j'avais vu l'article te concernant le matin là et je me suis dis que si jamais je te croisais je verrais. C'est arrivé et j'ai obtenu ce que je voulais. Ensuite tout a été tellement simple, je n'avais qu'à te dire ce que tu voulais entendre. Et finalement me battre pour juste ça ne m'intéresse pas. Voilà, tu sais tout.

Aïna était parvenu à conserver son calme en prononçant ces mots. Elle avait appris à mentir au contacte de sa tante. Et même si elle n'aimait pas le faire, ça lui arrivait. Elle était prête à tout pour parvenir à ses fins. Et là il s'agissait d'en finir avec cette histoire pour ne plus faire souffrir Tilia qui avait besoin de choisir ni elle-même qui la perdrait dans quasiment tous les cas de figure. En faisant apparaître une nouvelle réalité aux yeux de Tilia cela changeait la donne.

Tilia serra encore plus Aïna et soudainement la gifla puis la plaqua viollement contre le mur le plus proche pour l'embrasser avec la folie du désespoir de l'amour. Puis rompis refusant de laisser Aïna partir et eu soudain un sourire à faire peur, un sourire pas méchant mais diabolique, un sourire de Serpentard qui allait faire son mauvais coups. Elle refusait de lacher la jeune fille parce qu'elle savait que sinon, elle prendrait la fuite.

- Je crois que tu as oublié des élèments ma belle, à commencer par qui je suis et le caratère que j'ai... même si ça ne va pas, je detecte les mensonges, je les cherches et les trouves... ton air devant l'article n'avait rien de calculer, quand tu m'as embrassée... et même si j'avais les yeux fermer et j'était incapable de bouger... j'ai entendu ta peur, j'ai entendu tes phrases. J'ai vu ta douleur quand tu as remarqué que j'avais un petit ami que tu risquait de perdre ce combat.

Sa voix semblait soudainement comme celle d'une démante et son accent russe augmentait de plus en plus. Combien de personne faudra-t-il pour la faire lacher Aïna? Autant qu'a l'hôpital? Ou bien Aïna seule?

- Certain geste et certain mot ne trahissent pas, tout comme pour Vassili... inutile de me prendre pour une idiote.

La giffle qu'elle reçu la surpris et lui coupa le souffle. Elle ne s'y était pas du tout attendu. Elle sentait que sa joue était en feu et quelques larmes de douleurs lui échappèrent mais elle n'eut pas vraiment le temps d'y penser en sentant les lèvres de Tilia se presser contre les siennes. Ce qui était en train de se passer était complètement fou et la laissa haletante lorsque le contacte fut rompu. Tout son corps en voulait encore mais son esprit lui disait qu'il ne fallait pas céder sinon ça allait tout foutre en l'air. Et puis le baiser excepté, ça lui rappelait tellement ce qu'elle avait pu vivre sous la tutelle de sa tante que ça la rendit presque muette pendant quelques secondes. Elle avait l'impression d'être redevenu une gamine incapable de faire quoi que ce soit. Mais elle avait seize ans maintenant et elle parvint à garder le contrôle d'elle-même malgré la peur qu'elle sentait la gagner, l'envie qu'elle avait d'aller se serrer contre Tilia. Elle refoula tout ça aussi fort que possible.

-Tu dis que j'oublie des choses mais toi aussi tu omets des détails. Je te l'ai dit, j'aurais dû aller à Serpentard, je sais très bien mentir et jouer la comédie, alors comment quelqu'un qui me connaît à peine aurait-il pu deviner que je ne faisait que jouer un rôle? Sûrement pas toi, une Gryffondor écervelée!

Elle voulait se montrer blessante autant que possible, que Tilia abandonne l'idée de garder Aïna avec elle. La Serdaigle restait déterminée même si elle aurait voulu fondre en larme et lui demander de la libérer, de la laisser partir. Elle aurait voulut la supplier en cette instant pour ne pas avoir à trop souffrir de cette séparation. Elle se força à avoir un sourire vainqueur.

-Au moins maintenant j'ai la preuve que tu es aussi stupide que le disent les autres.

La folie de Tilia semblait s'augmenter au fur et à mesure qu'Aïna tentait de la blesser, son sourire cruel s'agrendissait et elle se rapprocha de l'oreille de la jeune fille pour mumurer sensuellement.

- Je crois que tu ne sais pas, j'ai refusé Serpentard. Autre petite chose, j'ai appris à determiner le vrai de la comédie. Les yeux ne mentent pas quand la surprise est là. J'aurais peut-être eu des doutes si tu était plus agée mais tu n'as pas encore la capacité de jouer jusque là comme moi...

Elle déposa ses lèvres dans le coup d'Aïna, la faire paniquer, la faire taire, la rendre folle de désir, le corps de mentait pas.

- Le corps ne ment pas quand je t'embrasse, tu répond, tu recherche le contact, encore et toujours, je touche ton coup et tu frissonne légérement. Tes paroles n'ont qu'un but: Faire en sorte que je te lâche, parce que tu veux abandonner ce combat en commencant un autre... plus dur, oublier faire comme si rien de tout n'existait...

Tilia connaissait ce genre de combat tout faire pour oublier, être méchante regarder uniquement les défauts, faire en sorte que l'autre lâche. Elle avait eu le cas de figure, plaquer un mec trop colant qui ne voulait pas croire et se mentir sur l'amour.

Sentir le souffle de Tilia si près d'elle lui donnait follement envie de se jeter sur la russe alors qu'elle faisait tout pour ne pas craquer. Pourquoi avait-il fallut qu'elle tombe sur Tilia lorsqu'elle s'était rendu à la volière? Pourquoi ne l'avait-elle pas laissé tombé à l'infirmerie en apprenant pour Vassili? Tout aurait été plus simple. Sentir la Gryffondor si près d'elle l'obligeait à se concentrer et le sens de ses paroles lui échapèrent un peu. Elle eu l'impression de se prendre un électrochoc en sentant dans son cou les lèvres de Tilia. Elle avait tellement raison que ça faisait presque peur à la Serdaigle qui commençait à nouveau à sentir les larmes monter à ses yeux. Elles commencèrent à couler.

-Tilia... Je...

La Russe se recula et laissa juste assez de liberté à Aïna pour que celle-ci se jette dans ses bras, craquant complètement, en larme.

-Je ne veux pas... Je ne veux pas qu'on continue! J'ai si peur d'être blessé... Je ne veux pas qu'on continue... Mais je t'aime...

Elle avait enfouie sa tête dans le cou de la russe malgré la peur qu'elle ressentait d'elle suite à son coup d'éclat. Aïna était si fatiguée de tout ça... Elle s'accrochait désespérément au cou de la rouge et or. Elle voulait qu'elle comprenne...

Lorsque les larmes de la belle se mirent à couler, Tilia se recula un peu, sa folie sembla se calmer mais elle savait qu'elle avait gagner cette guerre, Aïna s'accrocha à son cou lui devoilant les véritables raisons de son comportement. La rouge comprenait si bien, elle placa ses mains dans le dos de son amante et murmura tendrement.

- Je comprend... Aïna... j'ai besoin de toi de ton amour... je veux bien te laisser partir mais je souhaiterais te demander, parfois, que tu m'autorise à t'embrasser à te donner des baisers et qu'on reste en contact, je ne supporterais pas ton absence, pas ton ignorance, pas qu'on s'éloigne comme ça... je suis désolée, si je t'ai fait peur.

Elle esperait que la jeune bleue lui dise oui, elle en avait besoin juste la promesse de ses lèvres de temps en temps durant un cours instant, un baiser voler au détour d'un couloir. Juste un sourire quand elles se voyeaint... Elle se mordit la lévre et l'observa sans rien dire attendant sa réponse un peu appreurée